Deux hauts responsables de la sécurité du groupe EDF ont été mis en examen dans une affaire présumée d'espionnage informatique, où Greenpeace France aurait été visé.
Le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo (AFP)
Dans l'affaire présumée d'espionnage informatique concernant EDF et Greenpeace, le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo s'est déclaré mercredi 1er avril "très attentif".
"Je suis d'une tranquillité totale et en même temps très attentif", a commenté le ministre sur France Info.
Il a fait remarquer qu'"EDF s'est aussi portée partie civile", et souligné qu'il fallait "rester calme".
Mais "il est clair que si par extraordinaire les choses étaient vraies, dans quel pays vivrait-on ?", s'est-il interrogé.
Mis en examen pour "complicité d'intrusion informatique"
Mardi, deux hauts responsables de la sécurité du groupe EDF ont été mis en examen dans une affaire présumée d'espionnage informatique où l'organisation écologiste et antinucléaire Greenpeace France aurait été visée.
Selon une source proche du dossier, Pierre François, ingénieur en protection de site, et Pierre Durieux, responsable de la mission sécurité à la direction production-ingénierie d'EDF, sont soupçonnés de "complicité d'intrusion informatique", au préjudice notamment de Greenpeace.