melanie Novice
Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 02/08/2008
| Sujet: Clim contre l’humanité Ven 15 Aoû - 0:14 | |
| L’air frais à 1 euro dans sa titine est une bonne nouvelle pour l’automobiliste. Mais une calamité pour son environnement. Depuis vingt ans, sous la pression de l’Union européenne, les constructeurs ont réduit l’émission de polluants liés au moteur des voitures. On ne peut malheureusement pas en dire autant des systèmes de climatisation, pratiques certes, mais nocifs. Une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montre que le fonctionnement d’un climatiseur entraîne une surconsommation d’essence de l’ordre de 25 à 35 % en ville, et de 10 à 20 % sur route. Pire, toujours selon cette étude, la clim est responsable de «10 à 15 % des rejets annuels de gaz à effet de serre» pour un véhicule de gamme moyenne comme une Renault Clio. Fluide toxique. A l’heure des départs en vacances et au moment où le prix du litre de carburant enquille les records, l’information a de quoi faire cogiter. La raison de cet impact environnemental est simple : les climatiseurs emploient de l’hydroflorocarbone (HFC). L’utilisation d’un seul kilo de ce fluide équivaut pour l’atmosphère à 1,3 tonne de CO2, ce que génère une voiture en parcourant environ 8 500 km. Les constructeurs ont pris conscience de la situation et travaillent, depuis 1995, sur l’impact environnemental des climatiseurs. Les sombres prévisions actuelles font malheureusement état pour 2010 de 4 à 4,5 millions de tonnes équivalents CO2 émises dans l’atmosphère. Pire, selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, deux voitures sur trois circulant en France en 2010 seront pourvues d’une climatisation. Drastiques. Mais l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie se veut positive : si des améliorations drastiques sont apportées sur les véhicules, 60 % de ces émissions pourraient être évitées. En attendant, une climatisation a tendance à peser davantage sur la consommation de carburant en milieu urbain. Toujours selon les chiffres de l’Ademe, une voiture climatisée ingurgite près de 35 % de carburant supplémentaire en ville. | |
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